sentiers et lieux parcourus à pieds


Bretagne


Rochers de Brignogan

1er avril 2013

Le Relecq Kerhuon


01 avril 2012


Ste Anne du Portzic


1er juillet 2012



Normandie



la pointe du siège : Ouistreham

12 mars 2014


Château de Vendeuvre , gong birman

1 er  mai 2013



Livres de la bibliothèque familiale à redécouvrir ou à découvrir

Cartes de sentiers pour les voyages réalisés ensemble à pieds


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Extraits de livres à travers quelques thèmes


La Haye

La création

"Je suis content de vivre tout cela et bien plus encore, car ce sont justement les expériences tristes qui éclaircissent l'être créateur."

 

Extrait de "Lettre du 13/10/1913 à L. Czihaczek et Madame." dans ""Je peins la lumière qui vient de tous les corps", de Egon Schiele, Lettres et poèmes radieux issus des plus sombres tourments du peintre viennois, éditions Agone, collection cent mille signes. p.62

La marche

"Les arbres élancés marchaient tout le long de la route.

Dans leur feuillage, des oiseaux tremblotants poussaient leurs trilles.

A grandes enjambées, avec des yeux rouges de méchanceté

je parcourais les routes détrempées."

 

extrait de "Route de campagne" dans "Je peins la lumière qui vient de tous les corps", de Egon Schiele, Lettres et poèmes radieux issus des plus sombres tourments du peintre viennois, éditions Agone, collection cent mille signes.p.18

" De grands vents en altitude refroidirent ma colonne vertébrale

alors je me mis à lorgner.

Sur un mur galeux, je vis

le monde entier

avec toutes les vallées les montagnes les lacs,

avec toutes les bêtes qui s'y promenaient. -

L'ombre des arbres et les taches solaires

me rappelaient les nuages.

Sur cette terre, je marchais

sans sentir mes membres,

j'avais le coeur si léger."

 

extrait de "Sensation" dans "Je peins la lumière qui vient de tous les corps", de Egon Schiele, Lettres et poèmes radieux issus des plus sombres tourments du peintre viennois, éditions Agone, collection cent mille signes. p.19

La musique

"Au printemps je rêvais de la musique commune à toute vie".

 

extrait de "Je peins la lumière qui vient de tous les corps", de Egon Schiele, Lettres et poèmes radieux issus des plus sombres tourments du peintre viennois, éditions Agone, collection cent mille signes, p.6

 

 



la nature

"J'ai vu tout d'abord les éternelles allées du printemps et la tempête déchaînée et j'ai dû prendre congé, - prendre un congé perpétuel de tous les lieux de vie. Des paysages étales m'entouraient les premiers jours; à ce moment déjà j'entendais je flairais les belles-de-nuit, les jardins sans parole, les oiseaux. Les oiseaux ? - Dans leurs yeux je me voyais tout rose les yeux brillants ? - Les oiseaux sont morts."

 

extrait de "Je peins la lumière qui vient de tous les corps", de Egon Schiele, Lettres et poèmes radieux issus des plus sombres tourments du peintre viennois, éditions Agone, collection cent mille signes, p.6

 

 

"Goûte la rougeur ! Flaire les vents blancs balançant, regarde dans l'univers : soleil. Regarde ces astres étincelant de jaune jusqu'à ce que tu te sentes bien et que tu sois forcé de clore tes paupières qui clignent. Des mondes cérébraux scintillent dans tes cavités. Laisse trembler tes doigts ardents, effleure l'élément toi qui dois chercher en vacillant, qui es assis en t'élançant, couché en courant, qui rêves couché, veilles en rêvant. Les fièvres dévorent faim et soif et spleen, le sang s'en mêle."

 

extrait de "Je peins la lumière qui vient de tous les corps", de Egon Schiele, Lettres et poèmes radieux issus des plus sombres tourments du peintre viennois, éditions Agone, collection cent mille signes, p.12

 

 

 

"Là-haut dans le pays bruissant aux larges bordures de forêt

avance lentement le grand bonhomme blanc à la fumée bleue

et hume et hume les vents blancs de la forêt.

Il traverse la terre au parfum de cave

et rit et pleure."

 

extrait de "Un autoportrait. Ou : Observation" dans "Je peins la lumière qui vient de tous les corps", de Egon Schiele, Lettres et poèmes radieux issus des plus sombres tourments du peintre viennois, éditions Agone, collection cent mille signes, p.20

 

 

" J'ai vu des champs se balancer, cisaillés par de minuscules zigzags,

par des milliers de points se noyant dans le jaune,

des mares miroirs et des nuages mous.

Déclinant les sommets se courbaient et s'enveloppaient de voiles aériens.

Je humais le soleil.

Le soir bleuté était là,

il chantait et me fit découvrir les champs.

Une lueur rouge coulait encore autour d'une colline bleue.

Toutes ces senteurs m'enveloppaient de leurs rêves."

 

extrait de "Paysage du soir" dans "Je peins la lumière qui vient de tous les corps", de Egon Schiele, Lettres et poèmes radieux issus des plus sombres tourments du peintre viennois, éditions Agone, collection cent mille signes, p.22

 

 

 


La peinture

"Bien souvent, en automne, je pleurais les yeux mis-clos. Puis je me réjouissais de l'été splendide et riais quand l'été je peignais pour moi-même l'hiver blanc."

 

extrait de "Je peins la lumière qui vient de tous les corps", de Egon Schiele, Lettres et poèmes radieux issus des plus sombres tourments du peintre viennois, éditions Agone, collection cent mille signes, p.6